A Dharamsala, plus particulièrement à Mc Leogang les exilés tibétains ont trouvé refuges.
Le Tibet, annexé par la Chine depuis 1950, oblige ses habitants à fuir à la recherche de terres d’accueil. C’est à Dharamsala, qu’une partie est venue se réfugier. La ville accueille entre autre le 14e Dalaï-lama, Tenzin Gyatso, contraint lui aussi à fuir son pays.
Que s’est t’il passé ?
Le Tibet été sous domination chinoise depuis la prise de pouvoir de Mao Zedong, mais depuis 1951, grâce à un accord entre Mao et le 14ème Dalaï-Lama, la région bénéficiait quand même d’une autonomie relative et de la liberté religieuse.
Puis petit à petit, la Chine a renié cet accord et imposé ses réformes et son système totalitaire au Tibet.
A Lhassa, le 10 mars 59, les Tibétains craignent pour l’intégrité physique de leur chef et une foule de 30.000 personnes se masse autour de la résidence du Dalaï-Lama pour le protéger. Le lendemain, des membres du gouvernement tibétain proclament l’indépendance du Tibet.
L’armée chinoise intervient alors et la situation dégénère. Des dizaines de milliers de morts sont à déplorer. Pendant les émeutes, le Dalaï-Lama décide de fuir avec quelques-uns de ses fidèles. Après deux semaines de dure marche dans les montagnes il arrive en Inde le 31 mars 1959.
Là- bas le Premier ministre Nehru lui accorde l’asile.
Puis, des milliers de Tibétains l’ont suivi.
Et aujourd’hui au Tibet?
Aujourd’hui, les tibétains n’ont plus de droits. Ils apprennent le chinois à l’école, ne pratiquent plus le bouddhisme comme ils l’entendent, ils n’ont plus le droit de parler du Dalai Lama, leur maitre à penser, ni d’avoir une photo de lui chez eux. Le drapeau tibétain n’existe plus. Leur culture s’est éteinte au Tibet.
A Dharamsala
Ici, loin de la répression du gouvernement chinois, ils tentent de reconstruite une nouvelle vie. Ils essayent de retrouver une identité loin de leur racine.
Dans cette ville surnommée, « le petit Lhassa »(capitale du Tibet) réfugiés politique, orphelins, exilés, souhaitent préserver leur culture et vivre librement.